
Le solfège est-il toujours indispensable pour devenir musicien aujourd’hui ?
En 2025, apprendre la musique n’a jamais été aussi accessible. Entre les tutoriels en ligne, les applications interactives et les instruments connectés, on pourrait croire que le solfège appartient à une autre époque. Pourtant, dès qu’on gratte un peu la surface, on découvre que ce langage musical reste un pilier pour de nombreux musiciens, amateurs comme professionnels.
Alors, faut-il encore se plonger dans les portées, les clefs et les rythmes écrits ? Ou peut-on devenir un musicien accompli sans jamais lire une note ? Pour répondre à cette question, nous avons interrogé des musiciens aux parcours variés : professeurs, compositeurs, beatmakers, guitaristes autodidactes, pianistes classiques… Et leurs réponses, loin d’être unanimes, dessinent un paysage nuancé et passionnant.
Ce qui ressort de ces échanges, c’est que le solfège n’est plus forcément un passage obligé, mais reste un atout précieux pour progresser. C’est un peu comme apprendre une langue étrangère : on peut se débrouiller à l’oreille, mais lire et écrire ouvrent des portes insoupçonnées.

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Pourquoi certains musiciens ne jurent toujours que par le solfège
Pour une partie des musiciens, le solfège reste un outil fondamental. Il permet de :
- Lire rapidement une partition sans avoir besoin d’écouter le morceau
- Comprendre la structure harmonique d’un morceau, ses modulations, ses intentions
- Composer ou arranger pour plusieurs instruments en utilisant un langage commun
- Travailler efficacement avec d’autres musiciens, notamment dans les contextes professionnels (studio, orchestre, comédie musicale…)
- Gagner en autonomie dans l’apprentissage de nouveaux morceaux
Pour ces profils, le solfège n’est pas une contrainte mais un GPS musical. Il structure la pensée, permet d’anticiper, de décoder et de créer avec plus de liberté.
Et ceux qui s’en passent avec brio ?
À l’inverse, de nombreux musiciens — notamment dans les musiques actuelles — n’ont jamais ouvert un manuel de solfège. Ils apprennent à l’oreille, par imitation et ressenti. Et cela fonctionne. Leur oreille devient leur guide, leur instinct leur moteur. Dans certains cas, l’absence de cadre théorique stimule la créativité et pousse à sortir des sentiers battus.
Voici un aperçu des approches comparées :
Approche | Avec solfège | Sans solfège |
---|---|---|
Lecture de partitions | Rapide et autonome | Souvent impossible ou lente |
Composition structurée | Facilitée par les outils théoriques | Basée sur l’intuition ou les essais |
Travail en groupe | Communication fluide | Nécessite plus de répétitions |
Adaptabilité stylistique | Souvent plus large | Peut être plus restreinte |
Créativité | Guidée par la théorie | Souvent instinctive et originale |
Finalement, tout dépend de vos objectifs. Si vous rêvez de jouer dans un orchestre, d’écrire pour le cinéma ou de diriger un chœur, le solfège sera un allié incontournable. Si votre plaisir réside dans la production de beats, l’improvisation à la guitare ou le chant de vos propres compositions, vous pouvez vous en passer… au moins dans un premier temps.
Le solfège n’est donc pas une barrière, mais une option. Une boîte à outils que l’on décide d’ouvrir selon ses envies et ses ambitions. Et ça, c’est une excellente nouvelle pour toutes les âmes musicales.

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Un outil parmi d’autres, mais toujours pertinent
Le débat revient régulièrement dans les écoles de musique, les studios, et même dans les loges avant les concerts : le solfège est-il encore un passage obligé pour faire de la musique en 2025 ? La réponse n’est ni un oui franc, ni un non catégorique. Elle dépend du chemin choisi dans cet univers aussi vaste qu’un orchestre symphonique.
Apprendre le solfège, c’est comme apprendre à lire avant d’écrire un roman. Cela ne garantit pas l’inspiration, mais cela donne les outils pour l’organiser. Pour les musiciens explorant des styles complexes, composant pour plusieurs instruments ou improvisant avec fluidité, la maîtrise du langage musical écrit reste un atout solide.
Mais aujourd’hui, les parcours sont plus diversifiés que jamais. Grâce aux outils numériques, aux tutoriels en ligne, et aux logiciels de MAO, on peut créer, jouer et enregistrer sans passer par la case solfège. De nombreux artistes autodidactes développent une oreille exceptionnelle, une technique pointue et une grande sensibilité musicale sans jamais lire une note.
Voici un comparatif entre différentes approches :
Approche | Avantages | Limites | Public concerné | Exemples d’usage |
---|---|---|---|---|
Avec solfège | Lecture de partitions, compréhension des harmonies | Apprentissage parfois long | Musiciens classiques, jazz, enseignants | Écriture d’arrangements, lecture d’orchestre |
Sans solfège | Créativité spontanée, approche intuitive | Limité dans les collaborations écrites | Producteurs, beatmakers, autodidactes | MAO, improvisation libre |
Mixte | Liberté créative et rigueur technique | Équilibre à trouver | Musiciens hybrides | Musique de film, enregistrement studio |
Formation orale | Développement de l’oreille musicale | Moins d’accès aux partitions complexes | Chorales, musiques traditionnelles | Improvisation vocale, transmission orale |
Numérique | Interface visuelle, grande accessibilité | Compréhension théorique limitée | Débutants, musiciens électro | Beatmaking, remix, MAO |
Les professionnels interrogés nous l’ont confié : le solfège n’est plus une barrière, mais une passerelle. Il ne s’impose plus comme une obligation, mais comme une ressource précieuse. Apprendre à lire la musique, c’est ajouter une langue à son vocabulaire artistique. On peut s’en passer, mais cela enrichit profondément la pratique musicale.
Conclusion : à chacun son chemin musical
La question revient souvent, comme une vieille rengaine : faut-il encore apprendre le solfège pour devenir musicien ? En 2025, à l’ère des applications et des outils numériques, les avis divergent. Pourtant, les professionnels s’accordent sur un point : le solfège reste un levier puissant.
Ce langage universel permet de comprendre, de communiquer, de structurer. Il ne garantit pas le talent, ni l’émotion, mais il permet de les canaliser et de les partager plus facilement. Il ne fait pas de vous un artiste, mais il aide à consolider votre démarche artistique.
Voici quelques raisons pour lesquelles de nombreux musiciens choisissent encore d’apprendre le solfège :
- Accélérer l’apprentissage d’un instrument
- Lire et écrire des partitions pour collaborer efficacement
- Faciliter l’improvisation sur des bases harmoniques solides
- Mieux comprendre les structures musicales
- Développer une oreille analytique grâce aux repères théoriques

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Choisir d’apprendre le solfège, ce n’est pas se lier les mains à une méthode académique. C’est décider de donner à sa musique une langue commune, une portée supplémentaire. Il ne s’agit plus de l’imposer, mais de le proposer. Une ressource, une chance, un compagnon de route.