
Quand l’absurde devient art : Julien Doré réinvente-t-il la pop française avec “Waf” ?
Julien Doré ne fait jamais rien comme les autres. Avec “Waf”, il signe un morceau qui flirte avec l’absurde, sans jamais perdre de vue la musicalité. D’un simple aboiement transformé en refrain entêtant, il réussit à créer un objet sonore aussi déconcertant que captivant. On pourrait croire à une blague de studio, mais derrière l’humour, se cache une véritable réflexion artistique sur les codes de la chanson populaire.

Livre musical - Mon premier Julien Doré


IMPOSTEUR (CD édition limitée, version dorée)


IMPOSTEUR

Ce titre, à première écoute, semble sortir tout droit d’un rêve surréaliste. Pourtant, chaque élément — du beat minimaliste à la voix volontairement naïve — semble pesé, calibré, pensé. Loin d’un simple délire, “Waf” questionne notre rapport à la musique : qu’est-ce qui fait une bonne chanson ? Est-ce la complexité de la composition ou la capacité à provoquer une émotion, même fugace ?
Julien Doré s’amuse à brouiller les pistes. Il joue avec les codes de la pop française, les retourne, les moque, mais sans jamais les mépriser. On retrouve dans “Waf” une esthétique du second degré assumée, presque une parodie, mais qui n’enlève rien à la qualité de la production. Cette chanson pourrait bien être une déclaration d’amour déguisée à la liberté créative.
Voici quelques éléments qui rendent “Waf” unique dans le paysage musical actuel :
- Un refrain composé d’aboiements : surprenant, mais diablement efficace
- Une production épurée qui laisse toute la place à l’univers sonore et aux silences
- Un clip décalé qui renforce l’aspect onirique et absurde du morceau
- Une auto-dérision maîtrisée qui casse les codes sans tomber dans la caricature
- Un format court, presque comme une ritournelle enfantine, qui s’imprime dans la mémoire
“Waf” n’est peut-être pas une révolution musicale, mais il pose une pierre originale sur le chemin de la pop française. En assumant pleinement l’absurde, Julien Doré ouvre une brèche créative dans laquelle d’autres artistes pourraient bien s’engouffrer. Et si l’humour devenait un nouvel instrument à part entière dans la palette du compositeur moderne ?
Le second degré élevé au rang d’art : Julien Doré entre kitsch et poésie
Julien Doré n’est pas du genre à suivre les sentiers battus. Avec “Waf”, il lâche la bride à son imaginaire pour nous emmener dans un univers où le second degré flirte avec la poésie, et où l’absurde devient un outil de création. Le résultat ? Une chanson qui, sous ses airs loufoques, bouscule les codes de la pop française avec une audace rare.
À première écoute, “Waf” pourrait passer pour une simple fantaisie. Des aboiements, des paroles décalées, une mise en scène surréaliste… Et pourtant, derrière cette façade volontairement absurde, se cache une construction musicale d’une grande finesse. Doré joue avec les contrastes, marie le kitsch au raffiné, et transforme le non-sens en matière première artistique.
Ce morceau n’est pas qu’un délire sonore. C’est une déclaration d’indépendance artistique, un pied de nez aux formats traditionnels. Il démontre que l’humour peut cohabiter avec l’émotion, que la légèreté n’exclut pas la profondeur. La pop, dans les mains de Julien Doré, devient un terrain de jeu infini, un laboratoire d’idées où tout est permis.
Voici quelques éléments qui montrent comment “Waf” s’inscrit dans cette démarche singulière :
- Des arrangements soignés malgré l’apparente légèreté du morceau
- Un clip visuel fort qui renforce le message absurde sans le décrédibiliser
- Un texte minimaliste qui laisse place à l’interprétation et à l’imaginaire
- Un mélange de genres : électro, pop, chanson française… rien n’est figé
- Une auto-dérision assumée qui casse les codes de l’artiste “sérieux”
Julien Doré ne cherche pas à plaire à tout prix. Il expérimente, il provoque, il amuse. Et dans cette liberté totale, il touche quelque chose de rare : une forme de sincérité artistique pure. “Waf” n’est pas qu’un ovni musical, c’est une proposition. Une invitation à repenser ce que peut être une chanson pop en 2024… ou dans dix ans.
À travers cette œuvre, l’artiste redonne ses lettres de noblesse à l’absurde. Non pas comme un refuge, mais comme un langage. Un langage qui, bien que déroutant, parle à notre époque saturée d’images et de normes. Un langage qui, derrière un simple “waf”, peut dire beaucoup plus qu’il n’y paraît.
Un ovni musical qui interroge notre rapport au sens
À première écoute, “Waf” peut surprendre, désarçonner, voire faire sourire. Une chanson où l’on entend des aboiements sur fond de mélodie sucrée, il fallait oser. Et c’est justement là que réside toute la magie de Julien Doré : transformer l’absurde en une expérience musicale étonnamment cohérente. Est-ce un simple délire artistique ou une manière habile de bousculer les codes de la pop française ? Plongeons dans ce morceau pas comme les autres.
Julien Doré ne s’est jamais contenté des sentiers battus. Avec “Waf”, il pousse encore plus loin sa quête d’originalité. Ce titre, en apparence loufoque, s’inscrit dans une démarche artistique bien plus réfléchie qu’il n’y paraît. Il joue avec les frontières du sens, mixe le trivial et le poétique, et ose faire de l’animalité un langage musical. Loin d’être une simple blague sonore, “Waf” pourrait bien être une façon de questionner notre rapport à la chanson populaire.

Aimée


IMPOSTEUR (CD édition limitée, version dorée)


IMPOSTEUR

Dans un paysage musical souvent formaté, cette approche détonne. Elle rappelle que la pop n’est pas condamnée à suivre une recette prévisible. Au contraire, elle peut se permettre des écarts, des clins d’œil, des envolées absurdes. “Waf” en est un exemple vibrant, où le fond et la forme se répondent dans une harmonie improbable.
Pour mieux comprendre comment ce morceau se distingue, voici quelques éléments qui le rendent unique :
- Une structure musicale minimaliste qui laisse toute la place à l’expérimentation sonore
- Des sonorités animales intégrées comme des instruments à part entière
- Un texte volontairement décalé, presque enfantin, qui joue avec les codes de la chanson naïve
- Une esthétique visuelle (clip et mise en scène) qui renforce le propos surréaliste
- Un ton léger qui cache une réflexion plus profonde sur la création artistique
Julien Doré ne se moque pas de la musique. Il s’en amuse, la détourne, l’explore. Avec “Waf”, il prouve qu’on peut être à la fois populaire et audacieux, drôle et sérieux, accessible et exigeant. C’est peut-être là que réside son véritable talent : faire de l’absurde un outil d’expression, et non une fin en soi.
La pop française, parfois accusée de tourner en rond, trouve ici un souffle nouveau. Pas besoin de discours grandiloquents ni de refrains calibrés pour la radio. Parfois, un simple “waf” suffit à faire bouger les lignes.
Un vent de fraîcheur sur la chanson française
Julien Doré n’est pas du genre à suivre les sentiers battus. Avec “Waf”, il fait voler en éclats les codes de la chanson française pour y injecter un cocktail aussi déroutant que savoureux : une pincée d’absurde, une dose de tendresse, et un groove inattendu. À première écoute, on pourrait croire à une blague musicale, un caprice d’artiste. Mais derrière les aboiements, les synthés planants et les paroles minimalistes, se cache une démarche bien plus réfléchie qu’il n’y paraît.
La force de “Waf” réside dans son audace formelle. Là où beaucoup s’en tiennent à des structures classiques, Julien Doré ose une construction presque dadaïste. Il joue avec le non-sens comme un peintre jouerait avec des couleurs vives, pour mieux réveiller un paysage sonore parfois trop sage. Ce morceau semble poser une question simple : et si l’absurde avait sa place dans la pop ?
À travers cette chanson, Doré s’inscrit dans une tradition française qui flirte avec le surréalisme, rappelant les élans de certains poètes ou chansonniers qui préféraient le rêve au réalisme. “Waf” n’est pas seulement un morceau à écouter, c’est une expérience à vivre, un moment suspendu entre rire et émotion, entre dérision et sincérité.
Voici quelques éléments qui font de “Waf” une œuvre à part entière :
- Un texte volontairement épuré qui laisse place à l’imaginaire
- Une production léchée aux sonorités électro-pop, douce mais rythmée
- Un clip visuel décalé qui accentue le contraste entre humour et esthétique
- Un refrain entêtant qui s’imprime dans la mémoire comme une comptine étrange
- Une interprétation sincère, presque naïve, qui désarme
Ce morceau ne cherche pas à plaire à tout prix. Il interroge, il déroute, il fait sourire, parfois sans qu’on sache pourquoi. C’est peut-être là que réside le génie de Julien Doré : transformer l’absurde en émotion, et faire de la légèreté une forme d’art sérieuse. “Waf” n’est pas une blague, c’est un clin d’œil poétique à la pop française, un souffle d’air frais dans un paysage musical souvent trop formaté.
Julien Doré ne se contente pas de réinventer la forme. Il bouscule aussi le fond, en montrant qu’on peut toucher sans forcément expliquer, faire danser sans forcément raconter. “Waf” n’est peut-être pas un hymne, mais c’est une bulle sonore dans laquelle on aime se perdre. Et si c’était ça, réinventer la pop ?