
Des objets du quotidien transformés en instruments : quand la créativité sonore surprend les rues
Chaque année, la Fête de la Musique est l’occasion rêvée de découvrir des sons inattendus, nés de l’imagination débridée de musiciens bricoleurs. En 2025, attendez-vous à croiser bien plus que des guitares ou des batteries : la rue devient un véritable laboratoire acoustique où les objets du quotidien prennent une toute nouvelle dimension sonore.

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Boîtes de conserve, tuyaux d’arrosage, vélos désossés… Ces éléments banals deviennent, entre des mains inspirées, des instruments à part entière. Ce détournement n’est pas seulement ludique : il interroge notre rapport au son, à la matière et à la musique elle-même. Le génie de la récup’ transforme les trottoirs en scènes d’expérimentation joyeuse.
Voici quelques exemples d’objets que vous pourriez bien entendre jouer cette année :
- La râpe à fromage percussive : frottée avec des baguettes en bois ou des fourchettes métalliques, elle produit des sons proches du güiro latino-américain.
- Les verres à eau mélodiques : alignés et remplis à différents niveaux, ils deviennent un carillon aquatique envoûtant.
- Le bidon plastique en basse : frappé ou pincé avec des cordes tendues, il délivre des vibrations graves surprenantes.
- Le balai transformé en guitare : manche en bois, cordes tendues et caisse de résonance improvisée, l’illusion est presque parfaite.
- Les tuyaux PVC sifflants : en les faisant tourner ou en les frappant, ils génèrent des sons aériens dignes d’un didgeridoo urbain.
Ces créations sonores ne se contentent pas de faire sourire : elles repoussent les frontières de la musique traditionnelle. Loin d’être anecdotiques, elles incarnent une forme d’expression brute, intuitive, où l’ingéniosité sonore devient un langage universel.
Pour les curieux, voici un aperçu des objets fréquemment détournés et de leur usage musical :
Objet détourné | Type de son | Technique de jeu | Inspiration musicale | Effet sur le public |
---|---|---|---|---|
Boîte de conserve | Claque métallique | Frappe ou grattage | Rythmes tribaux | Étonnement et sourire |
Tuyau en PVC | Bourdonnement grave | Rotation ou souffle | Didgeridoo, musique ambiante | Fascination sonore |
Verres à eau | Notes cristallines | Frottement ou tapotement | Musique minimaliste | Apaisement |
Balai et caisse en bois | Accords rudimentaires | Pincement de cordes | Folk bricolé | Admiration |
Bouteilles en verre | Sifflement ou percussion | Souffle ou frappe | Jazz de rue | Curiosité musicale |
Cette approche artisanale de la musique invite à repenser ce qu’est un instrument. Elle rappelle que le rythme peut naître d’un couvercle de casserole, que la mélodie peut surgir d’un tuyau oublié, et que l’harmonie peut s’inventer avec trois bouts de ficelle et un peu d’audace. La Fête de la Musique devient alors un terrain de jeu sonore, où la créativité n’a pour limite que l’imagination des passants-musiciens.
Une musique recyclée : l’instrumentation alternative s’impose dans les rues
Chaque année, la Fête de la Musique est un laboratoire sonore à ciel ouvert. Si les guitares, claviers et percussions tiennent le haut du pavé, un autre courant s’installe doucement mais sûrement : celui des objets du quotidien détournés en instruments de musique. Une casserole devient un tom, un tuyau d’arrosage se transforme en cor improvisé, et une simple bouteille plastique peut rivaliser avec un marimba artisanal. C’est une révolution douce, menée par des musiciens bricoleurs et des inventeurs du bitume, qui redéfinissent notre rapport au son.
Dans les rues, ces objets familiers deviennent des sources d’étonnement et d’émerveillement. Ils résonnent, vibrent, claquent ou soufflent, et leur simplicité cache souvent une véritable ingéniosité acoustique. Voici quelques exemples d’objets que vous pourriez bien croiser, transformés en véritables machines à groove :
- Les boîtes de conserve : montées sur des ressorts ou frappées avec des baguettes maison, elles deviennent des percussions métalliques aux sonorités industrielles.
- Les balais-brosses : frottés, grattés ou percutés, ils produisent des textures sonores étonnamment riches, proches du washboard ou du güiro.
- Les tuyaux PVC : coupés à différentes longueurs, ils se jouent avec des tongs ou des palmes pour créer des basses percussives à la fois tribales et modernes.
- Les bouteilles en verre : accordées avec de l’eau, elles deviennent un xylophone liquide, cristallin et hypnotique.
- Les sacs plastiques : gonflés et tordus, ils génèrent des sons soufflés, parfois proches de la flûte ou de l’ocarina.
Ce détournement sonore n’est pas un simple effet de mode. Il témoigne d’un besoin de réinventer la musique, de la rendre plus accessible, plus inclusive, et surtout plus ludique. Le geste créatif prime sur la virtuosité, et c’est là toute la beauté de cette approche : chacun peut participer, sans forcément passer par le conservatoire.
Pour mieux comprendre l’univers de ces instruments insolites, voici un aperçu de quelques objets transformés et de leurs caractéristiques sonores :
Objet détourné | Famille sonore | Type de jeu | Sonorité produite | Accessibilité |
---|---|---|---|---|
Boîte de conserve | Percussion | Frappe / Grattage | Sec, métallique, claquant | Très facile |
Tuyau PVC | Vent / Percussion | Frappe avec objets souples | Grave, résonant, tribal | Facile |
Bouteille en verre | Idiophone | Frappe / Souffle | Clair, cristallin, mélodique | Moyen |
Sac plastique | Aérophone | Compression / Torsion | Soufflé, aigu, organique | Facile |
Balai-brosse | Friction / Percussion | Grattage / Frappe | Rugueux, rythmique, texturé | Facile |

American graffiti


Le Parrain 2


De la Rue: Magnificats

Ce qui se joue ici, c’est bien plus qu’un simple concert de rue. C’est une célébration de l’imagination, une manière de rappeler que la musique n’est pas enfermée dans des partitions ou des studios. Elle est là, partout, dans les objets que l’on croit silencieux. Et quand ils se mettent à chanter, c’est tout notre regard sur le monde qui se met à danser.
Quand l’objet devient mélodie : la poésie urbaine de l’instrument récupéré
À chaque édition de la Fête de la Musique, les rues françaises deviennent un véritable laboratoire sonore à ciel ouvert. Et parmi les sons familiers des guitares, saxophones et percussions, se glissent parfois des créations étonnantes issues du quotidien. Oui, des objets que l’on utilise tous les jours, détournés avec ingéniosité pour devenir des instruments de musique à part entière. Ce phénomène, entre art brut et expérimentation musicale, fait partie de ces petites révolutions discrètes qui bousculent les oreilles et élargissent notre définition du mot « musique ».
Cette approche, à la croisée de la récup’, de la lutherie sauvage et de l’expression libre, séduit autant les artistes de rue que les mélomanes curieux. Car au fond, pourquoi se limiter à ce qui est prévu pour faire du son ? Le monde est un immense orchestre potentiel, il suffit d’ouvrir l’oreille et d’oser frapper, gratter, souffler ou frotter autrement.
Voici quelques exemples d’objets détournés que vous pourriez bien entendre résonner dans les ruelles animées :
- Des bidons d’huile transformés en steel drums : avec quelques découpes et une bonne oreille, ces contenants métalliques deviennent de véritables percussions mélodiques, rappelant les sonorités caribéennes.
- Des tuyaux en PVC utilisés comme flûtes géantes : en soufflant ou en tapant avec des palettes, ils produisent des notes graves et profondes, parfaites pour des grooves tribaux.
- Des boîtes de conserve montées en kalimbas : avec quelques lamelles métalliques fixées sur une boîte vide, on obtient un instrument à pouce aux sonorités africaines délicates.
- Des cintres transformés en harpes suspendues : tendus de fils de nylon ou de métal, ils produisent des sons cristallins, presque féeriques.
- Des balais-brosses utilisés comme guitares rudimentaires : manche en bois, cordes tendues et caisse de résonance improvisée, le tout joué avec une énergie brute et communicative.
Ce type d’instrumentation ne se contente pas d’étonner, il invite aussi à repenser notre rapport à la musique. Faut-il vraiment un matériel sophistiqué pour créer de l’émotion sonore ? Ces musiciens de rue répondent avec panache : non, juste un peu d’imagination, de débrouillardise et beaucoup de passion.
Voici un aperçu des objets les plus transformés en instruments dans les festivals de rue :
Objet du quotidien | Instrument détourné | Type de son | Technique de jeu | Inspiration musicale |
---|---|---|---|---|
Bouteilles en verre | Carillon ou flûte à eau | Notes cristallines ou soufflées | Souffle, percussion ou frappe avec baguettes | Musique minimaliste, ambiante |
Boîtes de conserve | Kalimba ou mini-tambour | Son métallique, percussif | Doigts ou baguettes | Musique africaine, expérimentale |
Tuyaux en PVC | Flûte géante ou xylophone | Notes graves et vibrantes | Frappe ou souffle | Musique tribale, urbaine |
Vieilles casseroles | Gong ou cymbale improvisée | Résonance métallique | Frappe avec maillet ou baguette | Improvisation, jazz de rue |
Râpe à fromage | Guiro maison | Son crissant, rythmique | Grattage avec baguette | Musique latine, fusion |
Ces instruments improbables ne sont pas de simples curiosités : ils participent à une dynamique musicale vivante, inclusive et profondément humaine. Ils nous rappellent que la musique ne se limite pas aux conservatoires ni aux grandes scènes — elle vit aussi dans les mains de ceux qui osent transformer un objet banal en source d’émotion sonore.